Tout ce qu'il faut savoir pour se reconnecter, au plus tôt, à notre instinct de survie afin de ne plus mettre en péril notre avenir et celui des Générations Futures
En ce temps-là, le Professeur Joseph Országh venait de finaliser des travaux à l’Université de Mons Hainaut, qui vont s’avérer d’une importance capitale pour l’avenir des Générations Futures. A l'époque, cette recherche d'avant-garde a été financée par la Région Wallonne.
Ces travaux lui ont permis de vérifier son intuition suivant laquelle il faut abandonner le « tout à l’égout », car plus on épure les eaux usées domestiques plus on appauvrit et détruit l’environnement ...même dans les stations dites « biologiques ».
Au minimum, la Région wallonne aurait dû informer la population sur les possibilités offertes par l'abandon du « tout à l'égout », obéissant à la même logique que l'option « tout à la poubelle ». Cette possibilité est pourtant décrite en détails aussi bien dans l'introduction du rapport final remis à la DGRNE (Direction Générale des Ressources Naturelles et de l'Environnement) que dans celle de la thèse de son assistant, Pacal Lor faite entre 1996 et '99 à l'Université de Mons-Hainaut. Les spécialistes de l'époque (dans le jury appelé à se prononcer sur la qualité du travail) ne semblaient pas reconnaître l'importance des idées exposées dans cette thèse.
Grâce à ces travaux de recherches, il a été possible de dégager une série de constats plutôt surprenants :
Les eaux usées urbaines ne sont pas des déchets, mais constituent une ressource pour régénérer l'environnement. Elles ne deviennent déchet que dès lors qu'on mélange les eaux-vannes (fécales) et les eaux-grises (savonneuses). C'est l'épuration qui en fait un déchet dangereux et polluant.
Collectées séparément, ces deux types d'eaux usées peuvent intégralement être valorisées. Dès lors, avec les eaux usées issues des habitations, aucune pollution ne sera plus rejetée dans l'environnement.
La collecte et le traitement sélectifs des eaux usées urbaines coûtent beaucoup moins cher que le système actuel « d'épuration tout azimut ».
L'option du traitement sélectif ne modifie en rien le confort des utilisateurs. Tout le monde peut continuer à utiliser les W-C à chasse d'eau, symbole de modernité.
En milieu rural et périurbain, tout cela n'empêche évidemment pas l'usage de bonnes toilettes sèches à litière bio maîtrisée. C'est la voie royale individuelle vers un respect efficace de l'environnement.
Il n'en est pas moins vrai que dans un mode durable, à personne on n'imposera l'utilisation d'une toilette sèche. Tout le monde pourra utiliser le W-C classique aussi bien dans les villes qu'à la campagne. Tout au plus, ces W-C seront raccordés à une infrastructure nouvelle: centres d'imprégnation et de compostage. Grâce à cette nouvelle technique, les eaux-vannes (eaux fécales) seront traités sélectivement et valorisées intégralement.
Les résultats des travaux de recherche signalés ci-dessus débordent largement du domaine de traitement des eaux usées. En effet, l’infrastructure du traitement des eaux-vannes ouvre des horizons nouveaux pour le traitement de tous nos déchets organiques en vue de régénérer nos terres malmenées par les activités agricoles qualifiées de « modernes ». Le maître mot est donc la mobilisation intégrale de tous nos déchets organiques d'origine végétale, humaine ou animale pour restaurer la vie des sols et même régénérer la biosphère.
C'est ainsi que nous arrivons à un sujet qui me tient à cœur : le devenir de nos dépouilles mortelles. Lorsqu'on ne connaît pas les possibilités offertes par cette nouvelle gestion de nos déchets organiques, on ne réalise pas le fait – pourtant évident – que les traitements actuels (inhumation et incinération) génèrent des nuisances environnementales considérables.
Pour ma part, en partant de cette évidence, cela fait maintenant plus de 2 ans qu’au nom de la fondation d’utilité publique « Métamorphose pour mourir, puis donner la Vie » j’ai proposé à la Wallonie d’être la première à légaliser l’HUMUSATION c’est-à-dire la Métamorphose en 12 mois, des défunts en humus sain et fertile www.humusation.org . Nous ne proposons pas moins qu'un nouveau concept wallon inédit, une « première mondiale », pour un nouveau mode sépulture, enfin, 100 % favorable à l’environnement basé sur celui du traitement sélectif des eaux-vannes.
Malgré le fait que plusieurs députés, de tous les grands partis politiques, nous ont assurés de leur soutien pour faire aboutir notre démarche, celle-ci semble « engluée » dans les arcanes administratives du Parlement de la Wallonie et de sa Commission des Pouvoirs Locaux. Pourtant, comme Xavier Deflorenne (« Monsieur cimetières » de la Wallonie), nombreux sont ceux et celles qui sont, de plus en plus, convaincu(e)s que le « système en vigueur » ne nous permet que choisir entre « la peste et le choléra ». Surtout si on se place du point de vue de l’avenir de Générations Futures !
Notre proposition a pourtant de quoi séduire, dans son invitation à retrouver la terre, avec cohérence et respect, tous les adeptes inconditionnels de nos traditions funéraires et cela, quelle que soit la religion à laquelle ils adhèrent ou pas. De plus, elle ne manque pas d’arguments économiques (moins de frais de cercueil, de concession, de sépulture, etc.) et écologiques, puisque le processus élimine toute forme de pollution de l’air, des sols, des cours d’eau et des nappes phréatiques.
Nos cimetières et crématoriums seront progressivement remplacés par de véritables jardins de recueillement et de paix où chaque arbre sera planté dans l'humus obtenu au départ de la dépouille d’un défunt. Ce lieu de recueillement nous l’avons baptisé “Jardin-Forêt de la Métamorphose”. Une belle invitation à observer que l’aventure de la vie continue, au-delà de la mort et donc que la vie est plus forte que notre destin !
Il s'agit en fait d’un compostage « haut de gamme » des dépouilles humaines, effectué uniquement dans ce lieu sécurisé par des humusateurs agrées, dans la dignité et le respect des traditions. Suivant les souhaits des intéressés en deuil, à l'issue de ce processus, la famille peut recevoir une partie du terreau obtenu, accompagnée d’une pousse d’un arbre à planter soit dans un jardin de famille, dans un bois à proximité de son lieu de résidence, ou dans l’espace du Souvenir du « Jardin-Forêt de la Métamorphose ». Cet arbre grandira en mémoire de l’être aimé disparu.
Des pétitions « papier » et en ligne ont déjà récolté plus de 7500 signataires pour que tous ceux et celles qui le veulent déjà puissent bénéficier de ce traitement de faveur, lorsque leur heure sera venue.
Avoir juste un choix en plus…. nous ne demandons pas d’interdire l’inhumation, ni la crémation !
Même si, pour l’avenir des Générations Futures, on aurait de bonnes raisons de les supprimer…
Celles et ceux qui n’ont pas encore pris le temps de réfléchir à ce sujet encore trop tabou auraient intérêt à agir, même indirectement, quitte à ne pas en profiter pour eux-mêmes !
Une belle invitation à emprunter une voie où même après le décès nous donnerons la vie. L'aventure de la vie continuera donc, au-delà de la mort de notre corps.
La Wallonie va-t-elle encore rater l’opportunité d’« entrer dans l'Histoire » en étant la première à élargir son cadre légal, d’une part et de bénéficier des inévitables retombées médiatiques et économiques qu’un tel événement va générer à travers le monde, d’autre part ?
Au minimum, la Région Wallonne aurait dû informer largement la population, il y a près de 20 ans, que déverser les eaux-vannes issues des W-C dans un égout raccordé à une station d'épuration et les mélanger aux eaux-grises savonneuse est loin d'être un acte anodin tant au niveau salubrité publique que protection de l’environnement http://www.consoglobe.com/les-oceans-envahis-par-des-bacteries-tueuses-cg/comment-page-1#comment-1761478 . C'était déjà un concept wallon inédit, une première mondiale qu'il suffisait de valider après bien évidemment toutes les vérifications nécessaires. Au lieu de s'entêter à maintenir un concept et une technologie dont Joseph Országh avait déjà clairement démontré les failles et limites, à un moment où c’était encore facile de « rectifier le tir », tout en réduisant les frais de traitement des eaux usées. A ce sujet, la conclusion de Joseph Országh est sans appel : « la pire des choses qu'on puisse faire avec des eaux contenant des déjections humaines et/ou animales, est de les épurer ».
A la place de cela, des investissements colossaux dans des technologies dépassées, entraînant des frais de fonctionnement faramineux http://www.lavenir.net/cnt/dmf20160808_00862447/l-usine-qui-tue-les-nitrates-de-notre-eau?utm_source=lavenir&utm_medium=feed_articles&utm_campaign=rebond_regions ont été, et seront de plus en plus, imposés aux contribuables.
Cela va grever, de plus en plus, le prix à payer pour l’eau potable du réseau de distribution (puisque la taxe pour l’assainissement est calculée sur la facture de la consommation des ménages) en plus des frais médicaux exorbitants générés par les nombreuses maladies dues, principalement, à la pollution des nappes phréatiques et l’alimentation dénaturée produite sur des sols de plus en plus « exsangues » … !
Ce que le Professeur Országh propose n’est, en fait, que du « simple » bon sens puisqu’il nous invite à nous inspirer du merveilleux modèle de la forêt qui recycle, inlassablement et éternellement, tous les « déchets » des arbres et des animaux qui y vivent grâce à l’activité phénoménale et complètement gratuite de toute la microfaune du sol et ce, sans la moindre intervention humaine ! (voir tous les détails plus bas)
Pour faire court, en appliquant à la lettre tous ses enseignements, la Région Wallonne aurait pu épargner plusieurs milliards d’€uros, en investissement et en frais de fonctionnement, pour obtenir des résultats d’assainissement en tout point bien meilleurs, tout en peaufinant des nouvelles technologies que nos sociétés auraient pu exporter partout dans le monde !
En ce moment, avec l’humusation c’est exactement pareil. La Wallonie a l’occasion exceptionnelle de pouvoir encourager, en le légalisant, un concept wallon vraiment prometteur, livré clé en mains sans avoir coûté le moindre € aux finances publiques. Cela peut servir de déclic afin de créer l’électrochoc capable de faire prendre conscience au grand public des changements impérieux à opérer, de tout urgence, dans notre gestion de tout « déchet » organique afin de montrer la voie aux autres pays pour éviter le dérèglement climatique. Les Générations Futures auront toutes les raisons de rendre gloire aux hommes et aux femmes politiques qui seront entrés dans l’Histoire par leur courage de "s’attaquer" à un sujet, certes pas très sexy au premier abord : rendre légale l’humusation, cette nouvelle pratique funéraire "vitale" pour leur Avenir, endéans les meilleurs délais, dans la législation de la Wallonie, dans un premier temps.
Francis Busigny
+32 496 58 67 55
Ingénieur Conseil en Valorisation Soutenable des Eaux Pluviales
et Résiduaires ainsi que des Déchets Biodégradables
pour *Bon Air, Bonne Eau, Bonne Terre* sprl
n° de producteur agricole: 00050354417
Quelques mots sur Joseph Országh
Ancien doyen de la Faculté Polytechnique de Lubumbashi (Congo),
ancien chercheur à l'Université de Mons,
ancien membre de la Commission des Eaux de la Région Wallonne.
Cela fait plus de 25 ans que je le connais de nom, ce Belge d'origine hongroise. Je me souviens encore de notre première rencontre lors d'une conférence qu'il a donnée sur les toilettes sèches à l'occasion du salon Valériane à Namur.
A cette époque, il lui en a fallu du courage, pour aborder un sujet aussi « tabou ».
La plupart des participants de la conférence ricanaient tout en reconnaissant intellectuellement la pertinence de son discours « décoiffant ».
A présent, en tant que proche collaborateur de Monsieur EAUTARCIE (www.eautarcie.org), je me permets de vous signaler le fil conducteur (http://www.eautarcie.org/doc/article-fil-conducteur-eautarcie-fr.pdf) de sa démarche.
D'une intégrité et d'une compétence hors normes ainsi que d'un total désintéressement , il a de réelles connaissances dans une multitude de domaines ce qu'il lui ont permis de montrer, en toute humilité, la voie à suivre pour nous sortir de l'ornière du « dérèglement climatique » (http://www.eautarcie.org/07b.html), de la "malbouffe", ... et même du chômage !
Il s'agit d'un réel "message d'espoir pour l'Humanité".
Ce qui ne gâte rien, c'est que nous pouvons tous nous mettre à appliquer ces idées à notre niveau quel qu'il soit, pour faire notre "part du colibri" tout en engrangeant de substantielles économies !
« L'augmentation de la teneur en CO2 de l'atmosphère... C’est une opportunité à saisir pour l'humanité ! »
Prenez le temps de le lire jusqu'au bout son article téléchargeable.
Il y démontre, de façon limpide, que la quantité énorme de CO2 rejetée dans l'atmosphère par l’homme est, malgré tout, une chance, une opportunité à saisir. En s'engageant dans cette voie, en moins de deux générations (± 50 ans), l'humanité sortira de ses problèmes d'eau, d'énergie et d'alimentation.
En fait, ni plus ni moins, il "montre le cap pour restaurer la biosphère" et créer des espaces de vie au détriment des régions arides et désertiques.
http://www.eautarcie.org/07b.html et http://www.eautarcie.org/doc/article-maitrise-changements-climatiques-fr.pdf